Le value bet.
Parfois il est nécessaire de reprendre les bases. Parier c’est sympa, ça peut permettre de gagner de l’argent, c’est excitant devant un match. Mais c’est quoi un bon pari ? Est-ce que l’important c’est de gagner peu importe la manière ? C’est un peu plus compliqué que ça…
C’est quoi parier ?
C’est toujours beaucoup moins marrant de travailler sur le long terme parce que ça nécessite de la patience, des efforts récurrents, une attention particulière, plus de travail. Avec les paris c’est la même chose. Si tu veux être gagnant sur le long terme, tu ne regarderas pas les mêmes indicateurs qu’un parieur récréatif.
Un pari s’analyse avant le coup d’envoi. Tu vas utiliser toutes les informations possibles en ta possession pour essayer de comprendre le déroulement d’une rencontre.
Et le premier déclic se fait dès maintenant.
Parier ce n’est pas trouver le vainqueur d’une rencontre (*paf première claque*).
« C’est sûr, ils vont gagner » n’a strictement aucune valeur dans les paris sportifs (*paf deuxième claque*).
Bien parier c’est trouver la probabilité qu’un événement se produise (*paf troisième claque, KO*).
80% des parieurs vont trouver ça trop compliqué à partir de là et c’est ici que se fait le premier tri entre les parieurs gagnants et les parieurs perdants.
Bien parier : valider des value bets.
Si tu as compris la première partie, tu as compris que tu ne devais pas parier sur l’issue d’un match mais bien sur la probabilité qu’un match se termine d’une certaine manière. Il n’y aucune fierté à affirmer que Nadal devrait battre un lucky loser au premier tour de Roland-Garros. Il y a matière à être fier quand tu seras capable d’affirmer le pourcentage de chances que Nadal gagne son match contre un lucky loser. 95% de chances ? 90% de chances ? 99% de chances ?
La première étape du parieur est donc d’affiner cette recherche de probabilité. Ensuite, tu pourras convertir cette probabilité en cote par un calcul simple.
La cote = 1/La probabilité.
Si Paris à 50% de chances de battre Lyon, la cote de Paris sera à 1/0,5 = 2.0.
L’intérêt pour un parieur sera donc d’estimer des probabilités et de trouver des différences entre ses probabilités et celles mises en vente par le bookmaker. Si tu penses que Paris a 60% de chances de gagner, alors il est intéressant de parier sur la victoire de Paris à 2.0. Si tu considères que Paris a 40% de chances de gagner, il ne faut pas parier sur la cote à 2.0.
Comment connaitre la probabilité réelle qu’un événement se produise ?
C’est là que les choses se compliquent pas mal… Difficile d’estimer les probabilités avec un papier et un crayon seul dans sa télévision.
Alors il y a une manière toute simple de savoir si tu as validé un bon pari.
Tu dois avoir validé une cote supérieure à la cote de clôture. Si tu as parié sur la victoire de Paris à 2.0 et qu’au coup d’envoi la cote était à 1.90, alors tu as validé un bon pari.
À l’inverse, si la cote au coup d’envoi est à 2.10, alors sur le long terme tu seras perdant.
En effet la cote de clôture est, en moyenne, considérée comme la probabilité la plus proche de la réelle probabilité.
Forcément ça complique un peu les paris sportifs de les analyser sous cet angle. On t’avait prévenu en introduction. C’est un travail de long terme, c’est long mais le résultat en vaut la chandelle : être un parieur gagnant.