Le cash-out.

novembre 2020

 

Il est arrivé sur les bookmakers ARJEL récemment. Il a permis de sauver quelques combinés. Il a aussi été à l’origine de nombreux regrets. Qui est-ce ? Le cash-out. Voilà un article pour comprendre ce que c’est, les formules qui se cachent derrière et apprendre à discerner le bon du mauvais cash-out.

 

Le cash-out, c’est quoi ?

 

Le cash-out c’est la possibilité pour un parieur de récupérer sa mise (voire plus, voire moins) avant que son pari soit terminé.

 

Le bookmaker propose au parieur de l’argent tout de suite en échange de la clôture de son pari.

 

Par exemple : tu as parié 25€ sur la victoire du Real Madrid contre Barcelone à 2.00. À la 50ème minute du match, le Real gagne 1-0 mais Barcelone a beaucoup d’occasions de but. Le bookmaker te propose un deal : contre 33€ tout de suite, ton pari est terminé.

Tu dois donc choisir entre, gagner 8€ maintenant, ou gagner peut-être 25€ plus tard. Que ferais-tu ?

 

Le cash-out c’est une porte de sortie pour le parieur, un moyen d’échapper à la défaite ou à l’incertitude de la victoire.

 

Quelles sont les raisons qui encouragent à accepter un cash-out ?

 

Généralement ça se joue dans la tête comme beaucoup de choses pour un parieur. Tu as peur que ton pari ne passe pas donc tu préfères assurer un gain même plus petit maintenant.

D’autres raisons rationnelles peuvent entrer en jeu comme de nouvelles informations, une blessure, un carton rouge, etc. mais la conséquence est la même : la peur de perdre son pari.

 

C’est ici qu’il est important de rappeler à quel point le mental joue dans le cheminement d’un parieur gagnant. Ce n’est pas le résultat d’un pari qui compte. L’important est d’avoir un avantage sur le bookmaker sur le long terme. Et cet avantage se mesure en observant la cote de clôture que tu dois battre. Tu dois accepter de perdre certains paris.

 

Faire un bon cash-out.

 

Il existe une multitude de situations dans lesquelles un parieur a envie de faire un cash-out.

 

Une bonne raison serait d’anticiper un mouvement de cotes. Tu as validé un pari plusieurs jours avant le coup d’envoi et la cote a beaucoup chuté. Les compositions sortent avec beaucoup de surprises. Tu anticipes le fait que la cote remonte donc tu cash-out ton pari. Plutôt judicieux.

 

Le problème c’est que souvent les bookmakers proposent des cash-out peu lucratifs pour les parieurs. Il existe une formule pour savoir si le montant proposé est intéressant :

Montant du cash-out = Gains potentiels / cote actuelle.

 

Si tu as parié 25€ sur la victoire du Real Madrid à 2.00 et que la cote actuelle est de 1.80.

 

Alors le cash-out minimum doit être de 50/1.80 = 27,78€.

 

Il est facile pour toi de faire ce calcul et de savoir si un bookmaker te propose un cash-out intéressant ou non. Souvent les cash-out ne seront pas intéressants car le bookmaker te fera payer le prix de la certitude.

 

Mathématiquement tu ne pourras donc jamais faire de cash-out intéressant. Il sera toujours plus judicieux de couvrir ton pari en plaçant une certaine somme sur l’adversaire pour te couvrir en cas de pertes.

 

Donc il ne faut jamais cash-out ?

 

Si tu nous lis depuis plusieurs articles, tu as bien compris qu’il y a la théorie d’une part et la pratique d’une autre. Il existe donc de rares cas lors desquels il est intéressant de faire un cash-out et de s’assurer un gain.

 

Lorsque tu as craqué et que tu as placé un combiné ayant une très faible probabilité de se réaliser, il peut être intéressant de le cash-out lorsqu’il commence à te rapporter de l’argent et que la probabilité qu’il termine gagnant est toujours minime.

 

Lorsque la somme bloquée par un pari est trop importante par rapport au gain potentiel et à la durée du pari. Si tu as bloqué 10% de ta bankroll pendant un an pour gagner 0,5%, tu peux potentiellement avoir besoin de réaliser un cash-out pour récupérer ta mise.

 

Lorsque le montant du cash-out proposé par le bookmaker dépasse le montant du cash-out minimum rentable calculé dans la deuxième partie de cet article.

 

Ces trois cas sont donc très rares puisque tu ne dois pas placer 10% de ta bankroll sur un pari et normalement tu ne fais pas non plus de paris combinés délirants ayant une probabilité infime de se réaliser.

 

Chez House of Bets, nous conseillerons donc à nos lecteurs de préférer la couverture classique. En plaçant une certaine somme sur les événements contraires à ton pari, tu t’assures un gain. Cette manière de fonctionner sera plus rentable et plus intéressante qu’un cash-out classique.